N°32 2010–2011
Compte rendu de l’audience du mercredi 15 décembre 2010 à l’inspection Académique pour le réemploi des EVS
Suite au rassemblement à 16h30, une délégation comprenant des représentants des syndicats FO, FSU et SE, des collègues EVS et une représentante de parents d’élèves, a été reçue une nouvelle fois pendant deux heures par M. l’Inspecteur d’Académie adjoint et M. le Secrétaire Général de l’Inspection Académique.
Voici quelques éléments de compte-rendu :
Les représentants syndicaux rappellent les revendications en cours, déjà mentionnées dans les précédentes audiences dont le réemploi et les 26heures, et les promesses faites en octobre (voir compte rendu du 20 11 2010)
Toutefois la délégation insiste sur l’engagement pris lors de la précédente audience par l’IA. « Si Pôle emploi signe de nouvelles conventions, nous pouvons payer notre part de financement et assurer la reconduction ».
En effet les réponses fournies par Pôle Emploi au Secrétaire général de l’Union départementale FO au sujet des « quotas pôle emploi » confirment que les quotas ne sont pas atteints. En effet le 15 novembre en réunion DIRECCTE/ Pôle emploi/ Education nationale, l’IA s’engageait à 412 contrats aidés. Une semaine plus tard les demandes étaient revues à la baisse (-86). Ne voyant rien venir, Pôle Emploi s’est alerté de cette situation. Finalement, Pôle emploi affirme que l’Education Nationale ne recrutera que 127 contrats sur les 412 réservés par Pôle emploi. Le vendredi 9 décembre, Jo Bellanca (Secrétaire général de l’Union départementale FO) contacte par téléphone M. l’Inspecteur d’Académie adjoint qui ne nie pas l’exactitude des faits.
Considérant que les quotas sont très loin d’être atteints (et même les 127 ne sont pas atteints), la délégation demande que l’Education nationale réemploi tous les personnels « aides administratifs » en renouvellement au cours des mois de novembre et décembre.
La délégation évoque les propos tenus à l’égard des EVS ; souvent bien mal informés et parfois même désobligeants. La délégation évoque aussi un courrier identifié au nom de l’Inspecteur d’académie.
Enfin la délégation qui connait parfaitement l’ensemble du dossier de notre collègue de Roquettes, le défend longuement. La décision des parents de bloquer l’école est lié au refus total de l’IA de répondre aux demandes réitérées. En guise de réponse la menace d’envoyer la gendarmerie, n’a fait que renforcer la colère et la détermination des parents et des élus particulièrement de M. le Maire.
Réponse de l’IA :
Les engagements pris en octobre étaient réels mais cette situation est due à des cafouillages …
L’IA confirme l’ensemble des propos tenus lors de la précédente audience sur le type de personnel recruté, sur les problèmes de paiement.
l’IA regrette cette situation, comme il regrette les réponses aux EVS faites par téléphone (aucun commentaire sur le courrier identifié IA.)
Il indique que tous les personnels en fin de contrat sont informés par courrier, 1 mois à l’avance, même si ce n’est pas une obligation légale et ce depuis le 7 novembre.
Sur la situation de notre collègue de Roquettes, l’IA rappelle le statut juridique de l’Agent comptable qui « s’engage sur ses deniers personnels ». Or les versements promis par l’ASP ne sont pas effectués. Le lycée a dû faire l’avance de 68000€. L’IA revient incessamment sur les responsabilités des différents intervenants sur ces dossiers (Pôle emploi, ASP (agence de paiement choisie par le gouvernement), l’employeur –lycée- et l’Agent comptable, la DIRECCTE) qui font que finalement rien ne se règle et c’est toujours à cause « d’un autre » que rien ne se règle …
L’IA regrette l’action utilisée par les parents. Il aurait souhaité que les parents usent d’autres moyens qui ne lèsent pas les enfants.
Suite à l’information donnée par FO sur les possibilités de recrutement de Pôle emploi, il « regrette » de n’avoir cette information que par une organisation syndicale…
LA DELEGATION s’indigne et s’étonne :
Si les propos tenus sont vrais, il serait nécessaire que les services de l’Etat fassent quelques efforts pour communiquer entre eux, plutôt que de se renvoyer systématiquement la balle. Au final, c’est de toute façon l’Etat qui paie et embauche. Cet imbroglio est inadmissible ; c’est le serpent qui se mord la queue. La délégation demande que cesse cette partie de pingpong ; personne n’est responsable de rien mais ce sont des personnes qui sont victimes. La délégation s’est adressée à l’IA adjoint et au Secrétaire général pour qu’ils agissent et usent de leur influence pour que cesse cette situation.
Enfin sur la formation la délégation rappelle qu’elle est de la responsabilité de l’employeur et non du salarié et demande s’il est bien mis un terme aux procédés qui consistent à rendre le contractuel responsable des carences de l’administration dans ce domaine.
L’IA confirme cette dernière demande.
Dernière :
Le Secrétaire général vient d’informer FO que le contrat de la collègue de Roquettes est reconduit.