Pour un calendrier scolaire national de 36 semaines et pas une de plus !

Communiqué calendrier scolaire

Déjà de précédentes et nombreuses tentatives pour remettre en cause des 36 semaines

Le rattrapage de l’allongement des congés de Toussaint

En 2012 le ministre invente la récupération de l’allongement des congés de Toussaint portés à deux
semaines pour justifier une sortie plus tardive.

Le rattrapage de la prérentrée

En 2013-2014 le ministre invente le rattrapage de la journée de pré-rentrée du lundi 2 septembre alors que les personnels enseignants et de vie scolaire ont pourtant travaillé ce jour-là. A l’initiative de FO, SNES, SNEP, SNUEP-FSU, CGT, SUD et SNALC adoptent une pétition commune pour l’annulation du rattrapage de la pré-rentrée.

Les deux « demi-journées supplémentaires » de pré-rentrée

A la rentrée 2015 la ministre modifie l’arrêté fixant le calendrier scolaire (en gras) «deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques». L’objectif étant de continuer de tenter d‘imposer deux demi-journées supplémentaires, hors obligations de services, et dont le contenu serait imposé aux collègues par les autorités académiques

La récupération du pont de l’ascension

Enfin, le calendrier 2017 fixe la sortie au 8 juillet au nom de la récupération du pont de l’ascension pour avancer vers les 37 semaines de classe.

La reconquête du mois de juin

En 2009, au nom de la «reconquête du mois de juin», le calendrier des examens et particulièrement du bac a été reculé, reculant d’autant les dates de correction et de départ en vacances des professeurs.

Pour la FNEC FP-FO, 36 semaines pas une de plus.

D’ailleurs, le code de l’Education le dit : «L’année scolaire comporte trente-six semaines au moins réparties en cinq périodes de travail, de durée comparable, séparées par quatre périodes de vacance des classes (…)», et en aucun cas une année scolaire définie en un nombre de jours, annonciatrice d’une annualisation qui ne dit pas son nom.

A chaque fois la détermination des personnels avec la FNEC FP-FO a permis d’imposer des reculs. N’en déplaise aux ministres, à ce jour le calendrier demeure national.

La FNEC FP-FO réaffirme ses exigences :

– Maintien d’un calendrier national unique pour les écoles, les collèges et les lycées intégrant le rythme 7/2

– Pas de rentrée des enseignants avant le 1er septembre ; sortie le 1er juillet

– Attribution du pont de l’ascension sans récupération

– Respect du Code l’éducation qui fixe la durée de l’année scolaire à 36 semaines

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