Grève du 28 mars : Lettre du SNUDI FO au secrétaire général du SNUipp

Montreuil, le 14 mars 2013

à Sébastien Sihr
Secrétaire général du Snuipp

Cher camarade,

Le 12 février, plus de 60% des enseignants du premier degré étaient en grève avec des pointes à 80%, 90%, voire 100% dans certaines communes à l’appel de FO, CGT, SUD, CNT, FAEN et du SNUipp. A Paris, à l’appel de tous les syndicats (SNUipp, FO, CGT, SUD, CNT, SE-UNSA), 90% des enseignants du premier degré étaient en grève pour l’abrogation du décret. Ils appellent à nouveau à la grève le 25 mars.

Dans nombre de départements, nos deux organisations avec la CGT, SUD… ont appelé ensemble le 12 février pour l’abandon, l’abrogation, le retrait du décret du 24 janvier sur les rythmes scolaires exprimant leur rejet de ce projet de décret. [NDR : C’était le cas dans la Haute-Garonne]

Le décret publié le 24 janvier ne satisfait personne, quelles qu’en soient les raisons respectives. Il est inacceptable. Il suscite la colère des enseignants qui voient à juste titre une dégradation de leurs conditions de travail, une perte financière, la confusion entre le scolaire et le péri scolaire et la tutelle des collectivités territoriales.

Nulle part, les professeurs des écoles ne veulent de la réforme des rythmes, ni en 2013, ni en 2014. Ils veulent que le décret sur les rythmes scolaires disparaisse.

Le 28 mars, les fédérations FO, CGT, SUD, CNT appellent à la grève entre autre pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

A plusieurs reprises tu t’es prononcé pour la réécriture complète et totale du décret, formulation qui implique le retrait du décret du 24 janvier. Nous sommes prêts à en discuter.

Norbert Trichard
Secrétaire général du snudi Force Ouvrière