Compte rendu du groupe de travail académique mouvement du premier degré

Secrétaire Général : Sur le cadrage, il est souple et nous laissons la liberté aux Inspecteurs d’Académie quant à la gestion du mouvement des personnels du premier degré.

Pas de réponse sur la question de fond de la gestion académique des PE induite par la réforme de l’évaluation. Le secrétaire Général y fait néanmoins référence sur la question de des postes à profil :

Sur les postes à profil, nous connaissons vos oppositions. Avec la réforme de l’évaluation – PPCR, il y a création d’un nouveau grade fonctionnel, la classe exceptionnelle. Certains postes spécifiques ouvriront donc droit à l’obtention de cette classe exceptionnelle. Les postes à profil sont donc indispensables et seront certainement plus attractifs avec cette revalorisation de carrière. Ce ne sera pas à « la tête du client » comme vous dite mais sur la base des compétences et de l’adéquation avec le poste.

FO : Nous voilà tout à fait rassurés…

[Le SG confirme si besoin la légitimité de la campagne pour l’abandon de la réforme de l’évaluation qui introduit l’arbitraire dans notre évolution de carrière et même, les deux s’alimentent, concernant nos mutations.]

La circulaire de « cadrage » est ensuite parcourue :

FO rappelle son attachement au second mouvement avec saisie des vœux sur poste spécifique (informatique si besoin).

SG : cela apparaît dans la circulaire.

FO : le nombre de vœux maximum fixé arbitrairement à 30 est insuffisant.

SG : c’est le cadrage national, le logiciel est paramétré avec 30 vœux maxi. C’est déjà largement suffisant.

FO : Ce paramétrage pourrait être modifié surtout avec des postes qui ne sont pas libérés à coup sûr. Puisque le mouvement se fait à « l’aveugle », sans être sûr que le poste va se libérer. Nous y voyons plutôt une volonté d’introduire la logique des vœux géographiques au lieu de vœux sur poste spécifique. Dans la circulaire, vous indiquez que pour les collègues qui n’ont pas de postes définitifs, un vœux géographique doit obligatoirement être saisis. Nous y sommes opposés.

Il y a sur ce point demande unanime des organisations syndicales.

SG : Nous maintenons tout de même cette obligation qui ne concerne qu’une partie des personnels.

FO : nous demandons l’abandon de l’ensemble des postes à profil et plus particulièrement ceux qui sont ajoutés la circulaire de « cadrage » académique par rapport au BO.

SG : Concernant les postes écoles isolées de zones rurales ou de montagne, nous l’inscrivons car c’est au BO mais ce ne sera clairement pas une priorité. Pour les postes MDPH et référent de scolarité, c’est une demande des IA DASEN. Pour les Ulis collège, c’est pour départager les enseignants du 1er et 2nd degré qui n’ont pas le même barème.

FO : Concernant les directions, le BO fait référence aux directions complexes en REP +. cela se traduit dans beaucoup de département de notre académie par les directions à décharge totale, voire à demi-décharge.

SG : Nous laissons la main aux IA. Il sera écrit : « les postes estimés les plus complexes de directeur d’école ».

Une discussion a lieu quant à l’obligation de positionner les postes à profil en tête de vœux.

FO fait valoir que, si nous contestons l’existence même de postes à profil, l’obligation de les positionner en tête de vœux a un facteur aggravant car elle indique clairement la gestion managériale voulue pour ces postes par l’administration. FO a mis en avant que pour les directions d’école par exemple, il n’y a aucune incohérence à intercaler des vœux profilés et d’autres non. Cette obligation conduira plutôt à un déficit de candidats sur ces postes.

Le SG maintien une formulation qui indique « les postes à profil devront être obligatoirement positionnés parmi les premiers vœux, selon un ordonnancement départemental » pour laisser la possibilité aux départements de proposer d’intercaler des vœux « non profilés » au milieu de « vœux profilés ».

Concernant les postes réservés PE stagiaires à mi-temps, FO a répondu à l’argument il faut réserver des postes pour bien accueillir les stagiaires que ce « bon accueil » passe par le retour à une vraie formation initiale avec des stages et non un poste mi-temps à l’année (engagement qu’avait pris notre président actuel quand il était candidat). Le Snudi FO a rappelé qu’en tout état de cause, il était illégal et contraire au statut général de la fonction public de soustraire des postes au mouvement des titulaires.

L’ administration a répondu qu’il s’agissait avant tout de postes du second mouvement à titre provisoire qui seraient réservés pour les stagiaires.