
Maltraitances institutionnelles, liquidation des vacances, inégalités salariales, les PE spécialisés mis à disposition de la MDPH (qui est sous la tutelle du Conseil départemental) sont poussés vers la sortie. Tous veulent partir. Nous sommes tous concernés : il en va de la défense des notifications AESH et de l’accompagnement des élèves. Le silence doit cesser. Signez massivement la pétition.
Les équipes pluridisciplinaires évaluent et proposent les compensations figurant sur les notifications. La présence des enseignants spécialisés y est indispensable ; ils sont les seuls à posséder l’expertise et la connaissance du terrain scolaire. Leur présence est indispensable pour évaluer au mieux les compensations notifiées. Il est également crucial de contenir les délais d’attente des notifications qui dépassent les 6 mois.
Or, à la MDPH la maltraitance et la discrimination institutionnelle ordinaire règnent à l’encontre des 6 enseignants spécialisés mis à disposition
Les enseignants font le même nombre d’heures annuelles que les autres agents du CD (1607 h). Mais depuis deux ans maintenant, la MDPH et le Conseil départemental piétinent la réglementation et la convention qui fixe les conditions d’emploi de nos collègues. Ils imposent des modifications horaires à répétition, changent les conditions de travail des PE. Sous prétexte « d’égalité », ils liquident d’autorité leurs vacances, fixées par la convention à 14 semaines ; mais « d’égalité » il n’est plus question quand il s’agit de verser aux PE l’indemnité mensuelle des agents du CD qui est de 580 € supérieure à celle des PE. Ils ne répondent pas aux demandes d’audience, ni à celles de leurs syndicats.
Inquiétants comportements pour une institution qui est censée rétablir l’égalité des droits et des chances des personnes fragiles.
Ce qui est au moins aussi inquiétant, c’est que le Conseil départemental agit en toute impunité et dans l’indifférence complète du DASEN. Pire, nos « chefs » prétendent qu’ils n’y peuvent rien. C’est totalement faux ! les textes réglementaires sont très clairs. Le DASEN est l’employeur-payeur et détient l’autorité hiérarchique. Il doit garantir le maintien des droits statutaires et l’information des conditions d’emploi définis précisément par la convention et la fiche de poste qui sont obligatoires. Pour tout ce qui est congés et diverses autres conditions d’emploi des PE, le DASEN est décideur ; le Conseil départemental est consulté seulement pour avis.
Pourtant depuis plus de deux mois, le SNUDI FO 31 et les collègues n’ont pas ménagé leurs efforts pour éclairer le DASEN et le Conseil départemental sur la réglementation : demandes d’audiences multiples du SNUDI FO 31 au DASEN ; demande d’audience des syndicats SNUDI FO 31 et FO Conseil départemental 31 au président du Conseil départemental restée sans réponse malgré plusieurs rappels ; lettres du SNUDI FO 31 au DASEN pour lui notifier le droit et les obligations que lui confère sa fonction ; rencontre avec les syndicats FO et CGT du Conseil départemental ; accompagnement des collègues par le SNUDI-FO 31 et le SE UNSA lors des audiences à l’IA ; accompagnement des collègues par le SNUDI FO 31 lors de diverses rencontres, y compris auprès des députés qui ont bien voulu les recevoir.
Le DASEN, lui, refuse de nous recevoir en personne. Les « chefs » répètent en boucle qu’ils n’y peuvent rien, que c’est le CD qui décide. Et pendant qu’ils piétinent la convention en vigueur, ils annoncent la rédaction d’une nouvelle et refusent d’en donner son contenu ; pas plus aux collègues qui sont à 1 mois du mouvement qu’aux syndicats qui sont pourtant obligatoirement consultés lors des CSA Éducation nationale et Conseil départemental.
Pour les PE c’en est trop ! Tous veulent mettre un terme à leur mise à disposition. Un précédent existe : plus aucun assistant social Éducation nationale ne veut travailler à la MDPH31 !
STOP ! Cela doit cesser. Signez massivement la pétition en ligne ou la version imprimable en fin d’article.