S’organiser pour l’abrogation de la loi Rilhac, l’abandon de l’expérimentation Macron-Blanquer à Marseille et la satisfaction de toutes les revendications

Avec son Grenelle, le ministre entend s’en prendre au fonctionnement des écoles en instaurant un « management » digne des entreprises privées : RH de proximité, renforcement de l’accompagnement PPCR, évaluation d’écoles (auto- évaluation et évaluation externe), part variable en REP+, formation par les pairs (constellations), fusion des corps d’inspection, engagement des conseillers pédagogiques de circonscriptions (CPC) dans des fonctions « d’encadrement » et des maîtres formateurs (PEMF) dans des fonctions d’accompagnement des titulaires, gestion des remplaçants confiée à des start-up privées, plus de 250 postes à profil au mouvement interdépartemental…
Ce basculement prend une forme particulière dans le premier degré avec une offensive sur la direction d’école qui entend ainsi modifier radicalement la structure de l’Ecole à travers la loi Rilhac, encore aggravée par l’expérimentation Macron-Blanquer à Marseille.

Le bureau national du SNUDI-FO considère que l’heure est à l’organisation de réunions de personnels, à la multiplication des motions d’école, à la préparation d’assemblées générales avec des délégués d’école, de secteurs, pour établir et réaffirmer les revendications, en premier lieu l’abandon de la loi Rilhac et de l’expérimentation Macron, et décider des initiatives pour les faire aboutir. Les élaborations de motions dans les réunions syndicales, de motions d’école sont autant de points d’appui pour construire le rapport de force, si possible intersyndical. La question de la grève, de la grève pour gagner, est posée.

Appel du bureau national du SNUDI-FO

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