NON A LA SUPPRESSION DE POSTES D’INTERVENANTS EN LANGUE

NON A LA SUPPRESSION DE POSTES

D’INTERVENANTS EN LANGUE

A L’ECOLE PRIMAIRE

Alors que :

– l’enseignement d’une langue vivante est obligatoire dès le CP depuis la rentrée 2008,

– 67% seulement des besoins sont couverts en 2010/2011 dans la Haute-Garonne,

– Le ministre de l’Education Nationale Luc Chatel préconise l’apprentissage d’une langue dès l’âge de 3 ans,

– Le Président de la République exige que tout élève soit bilingue voire trilingue à la sortie de sa scolarité,

– Il faudrait titulariser les agents contractuels pour sécuriser des parcours professionnels comme le déclare l’Etat dans un protocole d’accord qui a été signé fin mars avec les organisations syndicales,

l’Inspecteur d’Académie décide de supprimer les 2/3 des postes d’intervenants en langue dans la Haute-Garonne !

Les premières lettres de non-reconduction de contrat sont parties ainsi que les lettres de convocation à l’entretien préalable au licenciement pour 6 CDI.

Aucune des solutions envisagées pour remplacer les intervenants en langue n’est pertinente ; certaines sont mêmes incohérentes, voire loufoques.

C’est pourquoi les intervenants en langue, regroupés derrière leur syndicat (Snudi-FO), ont interpellé tous les élus du département (députés, sénateurs, conseillers généraux, maires) mais aussi les parents d’élèves et les enseignants.

D’ores et déjà, 1 sénatrice et 2 députés sont intervenus dans leurs assemblées respectives.

Les conseillers généraux de la Haute-Garonne émettent des vœux.

Une mairie au moins (Beauchalot) a pris une délibération et a signé la pétition qui circule.

Les intervenants en langue seront reçus par le Préfet de la Haute-Garonne mercredi 25 mai 2011 à 14h30 pour demander :

– l’interdiction de toute suppression de poste d’intervenant en langue.

– le recrutement d’intervenants en langue supplémentaires.

– la pérennisation des emplois d’intervenant en langue à l’école primaire.

– la titularisation des intervenants en poste.


Un appel à rassemblement devant la préfecture est lancé par le Snudi-Fo :

Enseignants, parents, élus, venez soutenir la délégation !