Le 31 mars, fermons les écoles, tous en grève !

Le 31 mars, à l’appel des confédérations FO, CGT, avec la FSU et
Solidaires et les organisations étudiantes et lycéennes Unef, Fidl et Unl les
salariés du privé et du public seront en grève interprofessionnelle pour le
retrait du projet de loi “travail”.

Le projet de loi « travail » Valls-El Khomri c’est
la destruction du code du travail et le démantèlement des statuts !

Code du travail, statuts, salaires : nous sommes tous concernés

Jeudi 31 mars : fermons les écoles ! Tous en grève pour le
retrait du projet de loi. 

Les informations de fermeture des écoles se multiplient,
continuons ! Informez le syndicat

Le SNUDI-FO avec la FNEC-FP-FO appellent les collègues à se réunir
jeudi et vendredi, à déposer la déclaration d’intention de grève et à fermer
les écoles le 31 mars.

Attention : la déclaration d’intention de grève doit être
déposée avant lundi 28 mars, jour férié (modèle ci-joint)

 

Avec le projet de loi, tout serait défini au niveau de
l’entreprise
, là où le rapport de force est le plus défavorable aux salariés.
Le projet de loi Valls-El Khomri, c’est la destruction du Code du travail, donc
de toutes les garanties collectives pour tous les salariés. Les droits égaux
pour tous garantis par la loi (le Code du travail) ou les accords de
branche pourraient être remis en cause par un simple accord d’entreprise obtenu
par les moyens de pression et de chantage à l’emploi dont un patron dispose au
niveau de son entreprise.

Enseignants, fonctionnaires d’État, nous sommes concernés à plus
d’un titre :

→ Le projet de loi « travail » contient le CPA (compte
personnel d’activité) qui pourra être transposé par simple ordonnance à la
Fonction publique. Le CPA contiendrait des droits « attachés à la
personne »
 : formation, santé et sécurité au travail, prévention
de la pénibilité auraient vocation à faire partie du CPA. Au-delà, certains
prévoient déjà d’y intégrer les droits liés à la protection sociale, y compris
la retraite : tous ces droits individuels seraient comptabilisés en points
pouvant être fongibles : autant dire qu’il ne resterait pas grand choses
des droits collectifs garantis par notre statut. Il ne peut y avoir de droits
individuels que garantis par les droits collectifs inscrit dans le Code du travail
et le statut de la Fonction publique.
→ C’est la même logique de remise en cause de l’égalité des
droits sur tout le territoire
 qui est visée avec le projet de décret
sur nos obligations de service, afin de pouvoir nous imposer de nouvelles
missions liées aux divers projets de secteur et PEDT, sous la houlette des élus
locaux.
 C’est la même logique de dislocation du cadre national de
l’Ecole républicaine
 contenue dans le projet de décret permettant aux
DASEN de déroger aux 24 heures hebdomadaires et aux 36 semaines de classe.

Les jeunes, qui sont les salariés de demain, sont
particulièrement concernés
 par le projet de loi
« travail » : Devenir une main d’œuvre précaire, corvéable à
merci, privée de droits collectifs, donc entièrement livrée à l’exploitation
patronale, c’est l’avenir que ce projet de loi leur réserve. 
Enseignants, qui avons la responsabilité d’instruire la jeune génération,
pouvons-nous l’accepter ?

→ Si la loi Valls-El khomri passe, cela ouvrira la
porte à la destruction de tous les statuts de la fonction publique.
 Pour
en savoir plus, nous vous invitons à lire notre dossier en pièce jointe [4
pages fédéral].

Ensemble imposons un recul au gouvernement sur ce projet
de loi destructeur, imposons nos revendications (salaires, conditions de
travail, statuts), abandon des contre-réformes.

Une seule conclusion s’impose : ni
amendable, ni négociable, retrait du projet de loi Valls-El Khmori !
Public privé nous serons tous en grève

 


1,2 % d’augmentation ? Jugez-en !

Ci-joint un tableau qui vaut bien mieux que de longs
discours : imprimez-le et affichez-le dans votre école pour que chacun
puisse voir le mépris du gouvernement envers les fonctionnaires.

 

Tract salaires, la réalité des chiffres

Fiche de déclaration d’intention de grève

Pour rappel :

4 pages loi du travail

Documents joints