En préambule, le Snudi FO a rappelé que les seuils d’accueil des élèves en maternelle sont les plus hauts en France. Que dans ce contexte, les enfants ne peuvent pas être accueillis de façon acceptable.
Le nombre d’élèves ne devrait en aucun cas dépasser 25 et il n’est pas concevable de gonfler les effectifs des classes jusqu’à 32, qui est un seuil d’ouverture déjà inacceptable, mais qui n’est pas un seuil de « remplissage ».
De plus, on le sait, l’accueil des tout-petits est particulier. Ces enfants évidemment pas autonomes imposent des contraintes particulières.
Il suffit de voir les taux d’encadrement pour la petite enfance pour s’en convaincre.
Dans une classe l’enseignant est seul (avec une ATSEM quand il y en a une) dans des classes surchargées.
A ce sujet, la réorganisation du service des ATSEM réduit la présence effective des ATSEM dans les classes. Nous revendiquons la présence d’une ATSEM par classe sur la totalité du temps de classe et le remplacement des ATSEM.
Nous revendiquons qu’aucune classe ne soit à plus de 25 et aucune classe de tout-petits à plus de 15.
De plus, l’inscription de ces enfants après la rentrée pose le problème de leur absence dans les décomptes des effectifs pour la carte scolaire.
Actuellement, hors REP, la moyenne des écoles se situe à plus de 27 élèves par classe sans compter les futurs TPS.
Nous avons défendu tous les dossiers et mis en avant toutes les situations d’école qui ont été portées à notre connaissance.
Les représentants de l’IA et certains IEN ont mis une pression accrue pour augmenter le nombre de TPS accueillis.
Sur 550 demandes, 166 TPS sont accueillis contre 106 l’année dernière sur 562 demandes.
Nous intervenons actuellement pour défendre les conditions de travail de certaines écoles mises en difficultés par des effectifs bien trop élevés.
N’hésitez pas à nous saisir.