Compte rendu CHSCT D 26 mars 2020

Compte rendu CHSCT 26 mars 2020

Présents :

– Frédéric Faisy, SG IA par intérim, Annie Duloum, conseillère académique de
prévention, Dr Marie Georges, médecin de prévention, Jean Chevalier, Gisèle
Barrau, Alain Peiruzza, Muriel Vernay.

         
Daniel MASCARAS pour la FNEC-FP
FO, FSU, Unsa   

1h40
de réunion, de 10h à 11h40.     

Les questions en italiques ont été posées collégialement par les membres du
CHSCT avant l’instance. FO est également intervenu en séance.

 

Nous rappelons que les exigences de
« continuité pédagogique » affirmées par le ministre dans les médias
ne s’appuient sur aucune réglementation ou disposition statutaire. Nous
réaffirmons donc que dans cette situation, il ne peut y avoir aucune exigence
de la hiérarchie en termes de moyen ou de résultat. Les exigences démesurées,
les injonctions paradoxales doivent cesser !

Les personnels font, en fonction de leur
situation, ce qu’ils peuvent ! La pression exercée par certains membres de
la hiérarchie doit cesser. Des exemples sont donnés.

 

1.      Bilan de la présence des personnels dans les établissements, écoles et service (Rectorat).

 

Pas de bilan exhaustif, dans les EPLE
(Collèges, lycées) présence de l’équipe de direction, dans les écoles sur la
base du volontariat présence ponctuelle de directeurs et d’enseignants. Dans
les services (rectorat, DSDEN) présence de l’équipe de direction.

 

2.      Accueil des enfants de soignants :


Quelle organisation dans le 31
? Combien d’écoles et
d’établissements accueillent des
enfants de soignants et lesquels, combien d’enfants accueillis et combien de personnels mobilis pour cet accueil ?

Les préfectures ont mis en place des plateformes dappel à volontariat. Pouvez-vous nous indiquer s’il est prévu que des volontaires soient intégrés aux dispositifs de garderie
dan
s les écoles ?

Quelles familles sont concernées par cet accueil ?

Quelle gestion de la
pause déjeuner ? Quels sont les personnels concers ?
Un a
ccueil le week-end estil
envisagé ?
De quelle façon ?

Sécurité des personnels : quelles consignes, protocoles et moyens
de
protection particuliers pour les personnels volontaires ? (Fourniture de masques et de gel hydroalcoolique, tements professionnels, désinfection ou nettoyage des locaux ...).

Quel est le protocole à suivre en cas de maladie dun des enfants ou
d’un membre de sa famille / dun.e des enseignant.e. ? Quelles sont les mesures prises par lemployeur
dan
s ces cas-là ?

Ces différentes informations sontelles diffusées auprès des
écoles et établissements ?

Combien décoles et d’établissements sont en quatorzaine“,
c’est-àdire ayant un personnel ou un usager contaminé ou suspecté de l’être
?

Certains personnels ontils fait valoir leur droit de retrait ?

 

IA : La situation évolue tous les
jours mais le point d’hier fait apparaitre que 23 écoles maternelles, 86 écoles
primaires et 5 collèges sont mobilisés dans le département pour accueillir 448
élèves avec 213 enseignants et 158 personnels non enseignants.

 

FO : Pouvez-vous confirmer que
l’accueil des enfants ne concerne que les enfants dont les 2 parents exercent
en milieu hospitalier ou IME… qui n’ont pas d’autre moyen de garde et que cet
accueil ne concerne pas d’autres professions ?

IA : La dispositif a été étendu à
compter du 22 mars aux enfants des personnels affectés aux missions d’aide
sociale à l’enfance (ASE) ainsi que des associations et établissements publics
concourant à cette politique si ces personnels sont dépourvus de solution de
garde.

Les consignes sont d’accueillir les
enfants dont l’un des parents est soignant, pas les deux. Je précise bien
qu’aucune autre solution de garde ne doit pas être possible. Comme je l’ai déjà
évoqué avec vous, je suis tout à fait conscient qu’une enquête est difficile à
faire pour les PE.

 

FO demande qu’il y ait une intervention
auprès des autorités de l’Etat pour que les conjoints de soignants soient
libérés pour pouvoir garder leur enfant à domicile :  c’est parfois
l’employeur du conjoint qui bloque. Nous sommes intervenus en ce sens auprès de
la préfecture. C’est une question centrale. Le nombre d’enfants à accueillir
doit être le plus faible possible pour pouvoir respecter les consignes
sanitaires.

 

IA : L’accueil de week-end a été
mis en place le week-end dernier, il a été assuré par les collectivités
territoriales.

Pour la sécurité des personnels : il
y a les gestes barrière, le ménage est assuré deux fois par jour, et, comme l’a
rappelé le ministère de la santé, les masques sont inutiles dans ce contexte.

Il n’y a pas de comptabilisation, les
cas signalés sont traités avec l’ARS qui donne la marche à suivre. Pour
l’instant, il n’y a pas eu de demande d’exercice du droit de retrait. Le
message est très clair : le présentiel ne se fait que sur la base du
volontariat, plus aucun enseignant ne se rend sur les établissements quasiment.           
La volumétrie d’enfants accueillis est en baisse tous les jours.

 

FO : Des IEN demandent la tenue d’un
listing précis de qui va à l’école et quand pour mesurer l’engagement de
chacun. Vous n’avez pas répondu à propos de la pause de midi.

IA : Lorsqu’un listing
de qui se rend sur l’école pour faire des permanences est demandé, cela peut
être utile dans un souci sanitaire seulement et ce n’est pas entendable pour
d’autres raisons comme vous me le faites remonter (d’engagement ou autre…). Je
ferai un retour aux IEN concernés.

Parfois, des personnels peuvent être seuls
dans des établissements : les personnels de direction notamment, même ceux
qui ne logent pas sur place, doivent organiser la continuité. Il y a aussi des priorités
qui ne peuvent pas être traitées à distance comme le paiement des bourses pour adjoint
gestionnaires.

Sauf erreur de me part, concernant la pause
déjeuner, la restauration scolaire n’est pas assurée (sauf pour les 8 écoles d’accueil
de Toulouse), les parents doivent donc prévoir de la nourriture pour les enfants.
La surveillance est collaborative entre personnels territoriaux et Education Nationale.

Pour la circonscription qui demandait aux PE de faire 2 vacations, 9h-13h puis 13h-16h30
(car pas de municipaux sur une commune), nous avons fait remonter ce
dysfonctionnement à la préfecture ainsi qu’à la mairie concernée. C’est une démarche
systématique que nous mettons en œuvre lorsque nous sommes avertis.

 

FO : Quid des enseignants en
disponibilité qui sont volontaires ?

 

IA : Dans le cadre Education Nationale,
ce n’est pas possible. Toutefois, est évoqué le volontariat d’autres personnes,
donc sous ce statut-là ce sera peut-être possible, à voir avec les futures plateformes
pilotées par la préfecture pour appel au volontariat.

 

FO : Nous notons qu’à ce jour, rien
d’autre que le volontariat n’est envisagé. A propos des vacances et vu la masse
de travail pour certains enseignants, FO demande le respect des vacances
d’avril.
Il y a une sorte d’omerta dans certaines écoles ou circonscriptions avec des
cas fortement suspectés ou avérés de Covid 19 et pour lesquelles les consignes
de la hiérarchie sont de ne pas ébruiter. Même les collègues qui ont été en
contact avec la personne ne sont pas au courant et finissent par l’apprendre
via d’autres collègues. Il n’y a parfois pas de quatorzaine d’enseignants alors
que les contacts ont été nombreux avec des cas avérés. 

 

IA : Il n’y a aucune volonté de
cacher quoique ce soit, au contraire. Nous suivons les préconisations de l’ARS si
les informations remontent. Il faut saisir l’IEN et nous saisir.

Dr Georges : Les enfants accueillis
ne doivent pas être malades. Il parait évident que les parents ne laissent pas
d’enfants malades à l’école.

 

FO : Il n’y a aucun moyen pour les enseignants
de le contrôler. La médecine scolaire est absente. Ce n’est malheureusement pas
une nouveauté. C’est un souci majeur dans plusieurs écoles dont nous vous
faisons remonter les cas.       

IA : Il faut réfléchir à un protocole : l’IEN de circonscription doit être
alerté et il doit se mettre en lien avec le médecin scolaire.       
Dr Georges : Je suis d’accord, c’est compliqué, il faut tout faire
remonter pour avis médical. Notamment si des symptômes apparaissent en cours de
journée.

 

FO :
Affirmez-vous que les masques sont inutiles ? Le respect des gestes
barrière n’est pas toujours possible selon l’âge du public accueilli …         

IA : C’est la réponse Education Nationale, sur préconisation du ministère
de la santé.       

FO : La réponse est peut-être valable pour la population en général
mais ne l’est pas pour les enseignants qui accueillent les enfants des
soignants ! Enseignants, enfants et parents peuvent être contaminés et
contaminer.           

Dr Georges : Les enfants sont beaucoup
moins contaminés par le Covid 19 que les adultes. On communiquera en reprenant
les recommandations officielles.

A propos du gel hydroalcoolique, nous
avons relancé les collectivités pour du savon et du gel. Nous relancerons si
besoin.

Si l’enseignant a un masque lui
appartenant, il est efficace 3h seulement…           

Le port du masque devant un enfant qui a
des symptômes est effectivement important. Il ne devrait pas y avoir d’enfants
qui ont des symptômes. C’est là tout le problème.

 

3.      La « continuité pédagogique » estelle un motif valable de déplacement
pour les personnels
et les parents délèves ? Elle napparaît pas dans lattestation dérogatoire du gouvernement.  Quelle est la
validité légale de l’« autorisation de déplacement » que les Directeurs/trices et Chef.fe.s détablissement
sont censé.e.s remettre à certaines familles ?

La « continuité pédagogique » doit-elle prévaloir sur la sécurité collective ?

 

IA : A ce stade, le déplacement
exceptionnel d’un parent dans une école ou un établissement scolaire pour
retirer un matériel numérique ou des documents de nature pédagogique sous
format papier est assimilé à un déplacement « pour effectuer des achats de
fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité ».
Les responsables légaux des enfants devront alors respecter strictement les
gestes barrière et seront dans l’obligation de disposer d’un document attestant
de la nécessité éducative de se déplacer remis par le directeur d’école ou le
chef d’établissement lors du premier déplacement ainsi que de l’attestation de
déplacement dérogatoire datée et signées téléchargée sur internet ou rédigée
sur le papier libre. La continuité pédagogique s’organise dans le cadre du
respect des mesures de sécurité.

 

FO : Remettre les photocopies c’est
contourner la dérogation de sortie et faire prendre des
risques inutiles. Le gouvernement répète que nous sommes dans une
crise sanitaire majeure avec des consignes de confinement strictes.          
Nous vous demandons de ne pas
obliger les personnels, et désormais aussi les familles, à contourner les
mesures de confinement et à mettre leur santé en danger, alors même que l’enjeu
sanitaire actuel est de limiter au strict minimum les échanges entre les
personnes.

 

IA : La sécurité prime. Ce que vous
décrivez est un cas marginal. Cela peut arriver dans des zones blanches sans équipement.
Mais c’est vraiment à défaut d’autre solution, et 1 seul contact par semaine
est préconisé.

 

FO : Et s’il n’y a pas de volontaire
pour faire passer les documents ? Qui ouvre l’école s’il y a ne serait-ce
que 2 familles concernées ?         

IA : Il n’y a aucune obligation, c’est surtout la REP+ qui est concernée. La
difficulté que rencontrent les collègues et donc l’institution est plutôt
collective est c’est d’arriver à contacter les familles les plus fragiles. Il y
a assez de volontaires pour l’instant.

Concernant les établissements
spécialisés, ceux dépendant de l’ARS ne sont pas fermés.
Concernant les enfants de migrants : c’est une grande inquiétude mais je
n’ai pas de réponse pour l’instant.            Je suis inquiet sur situation de
certains enseignants PLP également.

 

FO :
Il doit être clarifié pour tous que la continuité pédagogique demandée
repose sur le volontariat du collègue. A lui d’estimer le temps, les objectifs
et les modalités pédagogiques qu’il juge réalistes dans son contexte quotidien,
dans l’intérêt des élèves mais aussi en se protégeant et en protégeant sa
famille.

Actuellement,
ce n’est pas le cas. Des chefs d’établissement (collèges et lycées) donnent un
caractère OBLIGATOIRE au fait de continuer à remplir le cahier de texte
numérique, donc de découper le travail en séances quand des collègues préfèrent
l’envisager de manière hebdomadaire (ce qui est d’ailleurs demandé par de
nombreux parents pour des raisons logistiques). Des chefs d’établissement
donnent aussi un caractère obligatoire au fait d’avancer dans les programmes et
dans l’acquisition de nouvelles compétences, considérant que les élèves qui ne
font pas le travail sont, de toute façon, ceux qui ne travaillaient pas non
plus au second trimestre.

De
plus, certains collègues ont collectivement fait le choix, à l’échelle de leur
établissement, de ne faire que des révisions et des activités d’ouverture
culturelle. Volontaires pour la continuité pédagogique, cela relève de leur
liberté pédagogique.

Des
établissements demandent même aux enseignants de respecter l’emploi du temps ET
de faire l’appel des élèves sur Pronote ! C’est du délire, si vous nous
permettez l’expression.

La
hiérarchie doit cesser de chercher à contrôler le travail des enseignants, et
doit exprimer à tous sa totale confiance dans l’exercice de leurs missions dont
le cœur est plus que jamais aujourd’hui le bien-être des élèves.

Une clarification
doit être faite aux personnels de direction du 2nd degré.

 

IA :
En quoi cela est compliqué de respecter l’emploi du temps, de remplir Pronote,
etc … ?

 

FO : C’est juste
impossible pour tout le monde, enseignants, élèves, parents, …    
Il ne
suffit pas d’avoir des supports, imprimés ou sur écran, pour enseigner. Il ne
suffit pas d’être à côté de son enfant pour qu’il apprenne. Les pratiques
pédagogiques du présentiel ne sont pas directement applicables à distance.
Maintenir le cadre et avancer comme si la situation était normale mais à
distance est impossible.          
L’exemple est donné des
préconisations pédagogique Eduscol intenables…

 

IA : Je ne nie pas toutes les
difficultés… C’est juste un cadre qui est donné, « si vous le
pouvez », « idéalement », …      

 

 

4.      Quelles mesures de prévention et de communication clair.es envers les enseignant.e.s sont prévues concernant les
risques professionnels liés au travail en ligne (séparation
travail / vie personnelle), à la surcharge de
travail (par exemple
accueil des enfants de soignants +
suivi du travail
de
ses propres élèves), au cumul télétravail + garde de ses enfants, au travail prolongé devant un écran (posture, yeux, fatigue…) et aux risques liés à lisolement induit pour
ce
rtain.e.s par le confinement ?

 

 

IA : A ce stade il n’y a pas eu de
communication spécifique sur les « risques » liés au télétravail.
Nous sommes en train de travailler sur un outil pour prévenir les mauvaises
postures dans le cadre du télétravail.

 

 FO demande une communication spécifique.
Le télétravail ne doit se faire que sur la base du volontariat s’il n’y a pas
les outils et on sait qu’ils n’y sont pas. Quel téléphone et quelle ligne utiliser
pour appeler les parents ou les élèves comme c’est parfois demandé ?           

FO : La FNEC FP-FO
rappelle que le « télétravail » est encadré par des dispositions
réglementaires (décret 2016-151 et arrêté du 6 avril 2018).

Il est bien évident qu’aucune de ces
dispositions (volontariat, matériel mis à disposition, formation, consultation
du médecin de prévention pour l’aménagement du poste de travail à domicile…)
n’est respectée dans la situation de crise sanitaire majeure dans laquelle nous
nous trouvons.

Les personnels se retrouvent donc
confrontés à une situation dans laquelle les décisions prises par le
gouvernement n’ont pas été anticipées par l’Education nationale.

Les personnels essaient actuellement de
poursuivre leur activité quand et comme ils le peuvent, mais :

–          Les
outils sont souvent inexistants ou fonctionnent mal (ENT…)       
–          Les collègues
n’ont pas toujours à disposition les outils ou les connexions informatiques qui
permettent de travailler dans de bonnes conditions        
–          Ils ont aussi
leurs propres enfants à charge à la maison        
–          Ils peuvent être
eux-mêmes contaminés ou garder un proche qui l’est        
–          D’autres enfin se
sont portés volontaires pour prendre en charge les enfants des personnels
soignants, on ne peut pas leur reprocher de ne pas télétravailler assez…

Ainsi, nombreux sont les collègues qui
nous indiquent travailler, compte tenu de ces circonstances, bien plus que lorsqu’ils
sont sur leur poste de travail habituel.

L’IA nous demande ce que nous aimerions
voir dans une communication concernant le télétravail. Voilà ce que nous
souhaitons voir affirmé dans la communication liée au télétravail :

« Nous rappelons que les dispositions
liées à la mise en place du télétravail (volontariat, matériel mis à
disposition, formation, consultation du médecin de prévention pour
l’aménagement du poste de travail à domicile…) ne sont pas respectées. Nous
réaffirmons donc que dans cette situation, il ne peut y avoir aucune exigence
de la hiérarchie en termes de moyen ou de résultat et que chaque collègue fait
ce qu’il peut sur la base du volontariat. »

 

IA : Je pense quand même que les
enseignants ont une forme d’habitude avec le télétravail… Nous allons voir ce
que nous communiquons, nous pensions surtout aux postures.


Conseillère académique de prévention : Tous les assistants de prévention
ont été formés à ce souci mais cela n’a pas été répercuté… C’est une leçon à
retenir pour le futur.

 

FO : Les personnels font, en fonction
de leur situation, ce qu’ils peuvent ! La pression exercée par certains
membres de la hiérarchie doit cesser.

 

IA : Nous comprenons cette position
et nous sommes conscients que les personnels font au mieux. Nous ferons le
nécessaire. Faites-nous remonter les difficultés.

FO :
Cette semaine, deux IPR de technologie ont rappelé à l’ordre et exclu sans
avertissement 5 collègues d’une liste de diffusion d’échanges disciplinaires,
l’un pour avoir dénoncé la pénurie de matériel, les autres pour avoir
simplement exprimé leur soutien à ce collègue qui avait été immédiatement exclu
de la liste. Cette exclusion a été accompagnée d’un rappel à l’ordre envoyé en
copie aux chefs d’établissement des collègues concernés pour propos polémiques.

Le constat de
la pénurie de moyens dans notre institution n’est pas polémique.    
En revanche, que l’institution dise en CHSCT M que les moyens mis à disposition
des personnels est une question qui n’est pas à l’étude car pas prioritaire
dans le moment actuel, sachant qu’elle ne l’a pas non plus été dans les moments
précédents… est polémique !

En tout état
de cause, les réprimandes menaçantes dans le contexte actuel sont inacceptables
et indignes de notre hiérarchie. Elles exacerbent inutilement les tensions.


IA : Je n’étais pas du tout au courant de cet
évènement. Je vais prendre attache avec ces IA-IPR.

 

5.      Continuité administrative”.
Quelles sont les tâches administratives essentielles en dehors du paiement des aides sociales (bourses) et de la paie des personnels? Et surtout
que
lles sont celles méritant un déplacement sur le lieu de travail? En effet, beaucoup d’outils de travail ne sont pas disponibles
en télétravail. Pour les personnels de direction logés sur place, le problème est moindre. Mais pour les autres la question se pose clairement. Et quid de la différence de fonctionnement entre EPLE
avec personnels logés et EPLE
sans
?

 

IA : En plus des actions citées, il
faut rajouter toutes les procédures liées à l’orientation et à l’affectation
des élèves. Dans tous les EPLE, il y a une présence de l’équipe de direction
plus ou moins continue. Les personnels non logés sont autorisés à se déplacer.

Les Commissions de réforme et les comités
médicaux ne dépendent pas de l’EN, je ne suis pas certain qu’il y ait une
permanence. 

FO demande le report de la
procédure Affelnet.      

IA : Ce n’est pas prévu.
Il y a une difficulté réelle, mais on peut tout faire de façon dématérialisée. Les
directeurs font remonter les situations difficiles pour certaines familles aux
IEN. Nous serons aidants sur cette question.

 

 

6.      Quelles protections pour les personnels
précaires de lÉducation Nationale ? (fins de contrats,   demande de mission en cours, non renouvellement des contrats, etc…). Pouvezvous nous assurer que
les
traitements intégraux des collègues dont les dossiers vont prendre du retard du fait du report des instances Comités médicaux et Commissions de réforme seront assurés ?

 

IA : A ce stade les contrats sont
prolongés jusqu’aux vacances de printemps, les contrats AESH jusqu’à la fin de
l’année scolaire. Les recrutements sont suspendus. Les personnels en attente
d’avis des comités médicaux et commissions de réforme continuent de percevoir
leur ancienne rémunération.

           
Après demande de précision par
la FNEC FP FO, il s’agit seulement de dire qu’il n’y aura pas de coupure de
paie ! Si l’agent a fait une demande de CLM, alors il reste en CMO.

®    Si vous vous retrouvez en grande difficulté,
saisissez FO pour une intervention auprès de l’Action Sociale, dont les comités
sont maintenus.

CDAS 31 : Les dossiers sont remontés
en urgence pour la CDAS dématérialisée du lundi 30 mars.

 

 

7.         
Quel rôle et quelles consignes sont données aux infirmier.e.s et médecins scolaires ? Aux Assistantes
Sociales des élèves et des personnels ?

 

IA : Les personnels de santé de
l’EN sont en attente de consignes de l’ARS pour venir en renfort des autres
personnels de santé.

 

 

8.      Quelles mesures de préventions sont
prévues
face à la
sou
ffrance professionnelle pouvant être induite par la
communication et laction ministérielle ?

§  absence de préparation de la fermeture des écoles et établissements ( “Nous navons jamais envisagé la fermeture totale des écoles car elle nous semble contreproductive , tout en affirmant ensuite « nous sommes prêts
» à
propos de lécole à distance),

§  injonctions contradictoires,

§  pression mise sur les enseignant.e.s pour une soi-disant « continuité pédagogique
» impossible à mettre réellement en œuvre,

§  annonces de nouvelles « obligations » dans les médias (appel téléphonique hebdomadaire…),

§  annonces floues et anxiogènes sur le calendrier scolaire
par
exemple,

§  annonces mensongères : « 12 millions délèves
pour 850000 enseignants, ça fait trois appels par semaine par enseignant »,

§  absence de reconnaissance du travail fourni par les personnels et
sousentendus continuels quant à leur absence de travail...

 

IA : Ce point n’appelle pas de réponse.

 

FO : Le Rectorat demande à minima un contact hebdomadaire
téléphonique par famille : par quel biais appelle-t-on 1 fois par semaine
chaque parent ?     
Des SMS aux élèves sont demandés par certains personnels de direction, en
collège notamment. De nouveau avec quel numéro ? Si un enseignant ne
souhaite pas appeler mais fait le lien différemment, cela suffit-il ? Cela
n’est pas acceptable que ce soit présenté comme obligatoire. A partir de quel
âge contacte-t-on les élèves ?

 

IA : Avec le numéro personnel des
enseignants (!). Je ne commenterai pas la décision du ministère mais nous
la répercutons bien entendu. Qui appelle-t-on : ça dépend de l’âge… Dans
le 1er degré, la famille, dans le 2nd degré, peut-être
directement les élèves… J’imagine que cela a été évoqué au CHSCT M et que votre
OS a fait remonter cela ?         

FO : Le CHSCT M s’est tenu après cette
annonce… Aucun enseignant non volontaire ne doit être tenu de faire cela et
nous saisissons évidemment le ministre sur cette demande. Nous demandons aussi
qu’il n’y ait pas de surveillance par la hiérarchie de ce qui a pu être fait ou
non.

 

 

Documents joints